Comment est calculée la facture de régularisation ?

Pour calculer le montant de la facture de régularisation adressée à votre entreprise, nous nous basons sur votre consommation réelle (annuelle ou mensuelle), l’index marché, les courbes RLP (pour les régularisations annuelles) et le cosinus phi (pour les installations haute tension). 

Le montant total de cette facture reprend aussi la Contribution Énergie Verte ainsi que d’autres frais tels que les taxes fédérales et régionales et la TVA. 
Passons en revue ces différents éléments.

La consommation d’énergie de votre entreprise

Pour établir une facture de régularisation correspondant à la consommation d’énergie réelle de votre entreprise, nous nous basons sur votre relevé d’index.

Relevé annuel 

Si votre entreprise est dotée d’un compteur YMR (Yearly Meter Reading), celui-ci est relevé manuellement une fois par an, soit par votre gestionnaire de réseau, soit par le service compétent de votre société. Le relevé peut aussi être automatique s’il s’agit d’un compteur intelligent. 

Relevé mensuel

S’il s’agit d’un compteur MMR (Monthly Meter Reading), il est relevé chaque mois, automatiquement ou directement par votre gestionnaire de réseau. La facture n’est donc pas annuelle, mais mensuelle : votre entreprise paie exactement ce qu’elle consomme. 

Relevé AMR 

Le compteur intelligent de type AMR (Automatic Meter Reading) permet quant à lui un relevé automatique tous les quarts d’heure. La facture n’est donc pas non plus annuelle et votre entreprise paye uniquement ce qu’elle consomme. 

L’évolution des prix liée à l’index

Nous tenons également compte de l’évolution des prix de l’énergie liée à l’index marché repris sur votre contrat. 
Rappelons que cet indice spécifique varie en fonction du volume de consommation et de la date de signature du contrat. 

Les courbes RLP ou profils de charge

S’il s’agit d’une régularisation annuelle, nous ne connaissons pas votre consommation réelle au jour le jour, ni même mois par mois. Votre facture ne correspond donc jamais totalement à la réalité de votre consommation. 

Pour corriger ce biais, nous nous basons sur des profils de consommation appelés courbes RLP (Read Load Profile) : ces courbes mesurent toutes les 15 minutes la consommation d’un certain profil de consommateur. 

Ces courbes théoriques représentent la consommation type de nos entreprises-clientes sur une année. Elles tiennent compte, entre autres, de la région, des conditions climatiques, des jours et heures ouvrés et non-ouvrés etc.

La facturation est ainsi basée en partie sur un profil de consommation commun à toutes les entreprises et n’est pas établie de manière arbitraire. 

Installations haute tension : compensation cos-phi

La consommation réactive indique la quantité d’énergie perdue pendant le transport de celle-ci. Le rapport entre l’énergie réelle que vous pouvez utiliser et la puissance apparente est appelée cosinus phi (cos-phi). 

Le cos-phi moyen d’une installation est de 0,8, sans compensation. Or, on considère qu’il faut relever le facteur de puissance à cos-phi 0,9 pour pouvoir supprimer les pénalités et compenser les pertes usuelles en énergie réactive de l’installation. Autrement dit, un cos-phi inférieur à 0,9 entraîne des frais supplémentaires que nous facturons à nos clients. 
Notre conseil ? Faites réviser votre installation afin d’éviter l’application de ces frais compensatoires. 

La Contribution Énergie Verte

La CEV (Contribution Énergie Verte) est un mécanisme obligeant les fournisseurs d’énergie à contribuer au développement de la production d’électricité verte. Ces coûts sont répercutés sur tous leurs clients, quel que soit leur contrat. 
Consultez notre FAQ  consacrée à ce sujet pour en savoir plus.

Les autres frais

En Flandre – et uniquement dans cette région du pays – nous vous facturons également des frais de gestionnaire de réseau, appelé ‘tarif capacitaire’. Celui-ci dépend de la puissance et des pics de consommation.

Enfin, s’ajoutent également à votre facture de régularisation les taxes régionales et fédérales, ainsi que la TVA.